Lorsque j’ai entrepris de faire l’acquisition de mon appartement, je n’imaginais pas du tout le chemin qu’il me fallait parcourir. Étant sans réelles informations dans le domaine du financement, je me suis lancé dans cette aventure sans aucune préparation. Il fallait en effet établir un plan bien ficelé pour ne pas laisser passer des possibilités, mais aussi pour optimiser son achat. Il fallait aussi savoir de quelle manière rechercher un moyen de financement pour accompagner l’investissement. Il est donc important de posséder tous les atouts si l’on est débutant dans cet univers. Je suis Charlie Lemercier et je présente ici les éléments nécessaires pour financer un bien immobilier. Ils permettront surement à d’autres d’éviter les déboires que j’ai connus.

L’apport personnel

Lorsque j’ai pensé au financement de mon projet immobilier, je savais qu’il me fallait mettre un accent particulier sur mon apport personnel. Après les investigations, j’ai retenu que la valeur de l’apport personnel devra être d’un minimum de 10 % de l’appel de fonds souhaité. Je me suis rendu compte que pour constituer cette épargne, plusieurs options étaient disponibles :

  • – On peut bénéficier d’un héritage, d’un don, d’un soutien familial, etc (le cas de mes voisins par exemple).
  • – Il peut s’agir d’une épargne personnelle, faite dans le temps (les Français sont les champion de l’épargne … !).
  • – Il peut aussi s’agir d’une épargne sur salaire, à travers le déblocage d’une participation de l’entreprise pour laquelle l’on travaille.
  • – La plus-value reçue après une vente immobilière constituera aussi un apport considérable.
  • – Il est aussi possible de passer par l’aide d’un Compte Epargne Logement (CEL) ou par un Plan Epargne Logement (PEL). Personnellement, outre le don ou la vente d’un autre bien, je recommande l’option du Compte Epargne Logement (CEL) ou du Plan Epargne Logement (PEL) qui offre plusieurs avantages pour l’obtention d’un prêt.

S’il est vrai que cet apport personnel n’était pas obligatoire, il m’a néanmoins permis d’offrir plus de crédibilité à mon dossier auprès des institutions bancaires. L’absence de ces informations m’a valu d’interminables va-et-vient auprès des banques. J’ai dû faire des pieds et des mains pour trouver une structure qui ait accepté m’écouter.

La garantie emprunteur

Lorsque ma banque a accepté l’idée d’un financement pour mon projet immobilier, je pensais déjà voir le bout du tunnel. J’en étais encore loin puisqu’elle réclamait en effet une garantie emprunteur. Il m’a été expliqué que la garantie emprunteur représentait un bouclier dont les banques ne pouvaient se passer. Elle les protégeait en effet en cas de décès ou d’invalidité de l’emprunteur. C’est alors l’assureur qui se chargeait de rembourser les impayés. J’ai compris qu’il était possible de choisir sa compagnie d’assurance en externe. Cette option est appelée délégation d’assurance. Je recommande néanmoins de souscrire à celle de la banque pour plus de simplicité dans la procédure. Pour bien choisir son assurance de prêt, il faut s’enquérir du type d’indemnisation à couvrir. Il en existe deux sortes qui sont l’Invalidité Permanente Totale (IPT) et l’Incapacité Temporaire Totale (ITT). Il m’a fallu une lecture approfondie du mode de calcul des cotisations pour savoir si celles-ci sont calculées en considérant le capital emprunté ou le montant restant dû.

Le prêt bancaire

L’achat d’un bien immobilier nécessite dans la plupart des cas, un recours à un prêt bancaire. Je dois reconnaitre que c’était le seul moyen auquel j’avais pensé, sans savoir qu’il était possible de l’associer à un prêt bonifié qui offrait des taux réduits. Parmi ces différentes options, je peux donc retenir :

  • Le prêt aux fonctionnaires qui permet ainsi aux agents permanents de l’État de compléter un prêt classique.
  • Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) qui est adressé aux foyers n’ayant pas été propriétaires de leur résidence principale sur les deux dernières années. Il leur permet de financer l’achat d’immobilier neuf à hauteur de 25 %, dans la limite d’un montant plafonné.
  • Les prêts des caisses de retraite complémentaires et mutuelles et les prêts des collectivités locales. Ils offrent plusieurs avantages lorsque l’on désire emprunter pour un projet immobilier.

Il existe une multitude d’autres types de prêts immobiliers qui restent disponibles. Je vous conseille donc fortement de prendre le temps de vous renseigner pour savoir ceux qui vous seront les plus favorables. Il est aussi important de ne pas oublier d’inclure les frais de notaire et les frais de dossier lorsque l’on calcule l’emprunt immobilier.

La signature des différents contrats

Lorsqu’à la fin j’ai trouvé la perle rare de l’immobilier qui tenait dans mon budget, il a fallu établir et signer un contrat de réservation pour une maison. Ce dernier m’a permis d’obtenir auprès de ma banque une offre préalable de crédit, valable pour 30 jours. Après la signature de l’offre, les fonds n’ont été disponibles qu’après un délai de 11 jours. Grâce aux précieuses suggestions de mon conseiller financier, j’ai pu anticiper l’ampleur des Intérêts intercalaires. Il faut savoir qu’il s’agit d’intérêts croissants que l’emprunteur doit payer lorsque seulement une partie de son crédit est débloquée. Il est aussi important de rappeler que ces intérêts ne sont pas présentés dans le tableau d’amortissement remis à la souscription du prêt. Ils sont donc ajoutés au montant total du crédit. Par contre, il existe la possibilité de négocier ces frais. Je recommande alors d’en discuter sérieusement avec le conseiller bancaire.

La remise des clés

On y est, c’est le jour de la remise des clés. Pour mon expérience personnelle, je recommande à tous de se faire assister par un professionnel qui fera l’état des lieux. Il sera ensuite possible d’emménager chez soi.