Comme toute personne malade, les personnes en fin de vie ont également quelques droits et besoins à solliciter. Il en va des personnes ou des organismes délégués de ses soins de prendre en charge et de respecter les demandes de ces personnes. Mais afin d’en savoir plus, il est nécessaire de bien comprendre le concept de fin de vie.

L’accompagnement fin de vie : de quoi s’agit-il ?

Lorsqu’une personne entre en fin de vie, elle est soumise à deux dynamiques étroitement liées. Sur le plan physique, le corps entame un processus dans lequel toutes les fonctions sont désactivées et qui se terminera par son extinction. Ces changements physiques sont normaux et constituent une façon naturelle pour le corps de se préparer à arrêter de fonctionner. La façon la plus appropriée d’aborder cette étape est, par rapport à ce processus, d’essayer de maintenir le confort et de rechercher des mesures visant le soulagement, le confort et le bien-être. L’autre dynamique qui intervient dans le processus d’accompagnement fin de vie de fin de vie se développe sur le plan mental, émotionnel et spirituel, et son développement est différent. La conscience de la personne entame le processus final de détachement ou de désintérêt pour son propre corps et ses conditions sociales. Ce détachement est facilité lorsqu’on est en paix avec sa propre histoire de vie, que des questions en suspens ont été résolues, parfois d’ordre pratique, et qu’on peut enfin obtenir la permission de ses proches pour faire le dernier pas : mourir. Ces événements constituent la voie normale et naturelle par laquelle la conscience se prépare à quitter cette vie.

Quels sont les droits du patient en accompagnement fin de vie ?

Il faut savoir qu’il existe quelques droits auxquelles les personnes en fin de vie ont accès et que leurs proches se doivent se connaître et respecter. Parmi ces droits, il y a déjà le droit à l’information clinique. Les patients et leurs proches ou tuteurs ont la responsabilité de prendre des décisions liées à leur parcours et le droit de recevoir des informations cliniques, de santé et de soins de manière compréhensible et appropriée, afin de les aider à prendre ces décisions de manière autonome et pour mieux gérer l’accompagnement fin de vie. Il y a aussi le droit à l’intimité, à la vie privée et à la confidentialité. Les personnes en fin de vie ont le droit de prendre soin de leur vie privée afin que toutes les données relatives aux soins de santé soient protégées. Ils ont également droit à des moyens pour contacter leur représentant ou d’autres parents ou amis proches et à une chambre à usage individuel et à un espace intime où ils peuvent partager leurs derniers instants avec les personnes de leur choix et qui les accompagnent à ce moment pendant aussi longtemps le plus longtemps possible. On peut aussi parler de droit de recevoir des soins palliatifs complets, un traitement de la douleur et une sédation palliative.